La Phytothérapie
Épilogue automnal
Le froid est en train d’arriver et nous agresser les muqueuses respiratoires, les maux de gorge nous embêtent, notre nez coulant et la toux nous empêche de bien respirer et de dormir surtout pendant les nuits. On va consulter notre médecin qui va nous prescrire des antidouleurs, oraux ou locaux,des désinfectants ,et décongéstionants nasaux,et si l’infection n est pas d’origine virale ,contre l agression bactérienne vous recevrez des antibiotiques !!Si vous avez que mal à la gorge, c est pas la peine de prendre des antibiotiques, car les maux de gorges sont plus souvent d’origine virale rarement bactérienne. Donc en ce cas c est bien de se tourner vers les pantes et l aromathérapie qui peux vous soulager et guérir en boostant entre temps votre immunité. Mais quoi prendre en ce cas ?On ne connaît pas les plantes médicinales, et une herboristerie avec un bon conseiller spécialiste des fois est très loin de notre maison.
Les maux de gorge
La pharingite ou angine ?
Inflammation aiguë d’origine infectieuse ? On a mal quand on parle ou quand on déglutit. Si malgré un traitement la douleur est accompagnée de fièvre sur plus de 48 heures ou si l’on voit des points blancs ou de fausses membranes, il faut consulter le médecin. C’est peut-être une angine. Cette infection des amygdales et de la gorge entraîne elle aussi une inflammation avec douleur au moment de la déglutition. Bien que d’origine virale à 70 % (95 % chez les jeunes enfants), la crainte principale est le streptocoque bêta hémolytique responsable de rhumatismes articulaires aigus ou de complications pouvant nécessiter un traitement d’urgence. C’est alors quasiment la seule indication de l’antibiothérapie.
Vous savez que le médecin dispose aujourd’hui d’un test de diagnostic rapide (Streptotest) pour vérifier si les antibiotiques sont vraiment nécessaires, ce qui est rarement le cas chez les enfants de moins de 3 ans ? Avec un simple prélèvement dans la gorge, ce test permet de détecter la présence d’une infection streptococcique du groupe A. Cela prend une vingtaine de minutes. Si le test est positif et si l’antibiotique est prescrit, il est important de suivre le traitement jusqu’au bout, même si le mal de gorge disparaît, afin d’éviter une antibiorésistance. Attention aussi à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens en automédication. C’est le cas par exemple de l’ibuprofène qui fait l’objet de nombreuses publicités et peut être acheté sans ordonnance. Ces médicaments vont certes diminuer l’inflammation et la douleur mais ils vont parfois masquer une grave infection.
Quelques conseils pour une gorge saine
1. Choisissez les bons aliments Privilégiez les aliments qui renforcent vos défenses naturelles. Votre premier besoin : la vitamine C. Outre son action antifatigue, la vitamine C possède des propriétés antioxydantes et antivirales. Tournez-vous vers les agrumes (citron, pamplemousse, orange), les légumes verts (chou vert, céleri, cresson, épinards, persil) et les fruits (kiwi, litchi, ananas, goyave). N’oubliez pas les poivrons, tomates, et associez-y le plus souvent possible ail et oignon ainsi que des plantes aromatiques à propriétés anti-infectieuses (thym, origan, sarriette). Aidez-vous aussi avec les nutriments riches en zinc (fruits de mer, jaune d’œuf, céréales et pain complet, champignons, brocolis…) Éviter l’alcool, les aliments trop acides, trop épicés ou trop salés qui peuvent irriter la muqueuse.
2. Lavez-vous le nez
Commencez par vous moucher avec des mouchoirs à usage unique, puis faites de lavages nasales avec une ampoule de sérum physiologique mélangée à ½ ampoule d’argent oligoélément. Pour les plus jeunes, utilisez un mouche-bébé ou mouchez l’enfant avant de l’allonger tête sur un côté pour injecter le mélange dans la narine la plus haute par petites pressions. 5 ml par narine suffisent. Le liquide ressortira par l’autre narine et vous ferez la même chose en changeant de côté. Pour éviter le risque d’otite par propulsion de liquide dans les trompes d’Eustache, remouchez très lentement l’enfant pour terminer.
3. Utilisez un humidificateur Il peut s’agir d’une simple coupelle d’eau sur le radiateur ou, beaucoup mieux, d’un diffuseur à froid dans lequel vous mettrez 5 gouttes d’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora CT cinéole) et 5 gouttes d’essence de citron (Citrus limonum, zeste). La diffusion se fait dans une chambre vide (surtout pour les enfants !) pendant 15 minutes afin de diminuer le risque de contagion.
4. Sucez des pastilles Cela favorise la déglutition. Si vous n’êtes pas allergique aux produits de la ruche, je recommande le miel ou mieux, la propolis.
La propolis n’est pas une plante mais une résine de cicatrisation des arbres. Récoltée par les abeilles, elle répare les parois des ruches et les protège contre les microbes, champignons, moisissures, levures, etc. Ses nombreux flavonoïdes stimulent nos défenses immunitaires et lui confèrent des propriétés antiseptiques remarquables dans le traitement des maux de gorge !
5. Buvez régulièrement Une muqueuse asséchée augmente la sensation de brûlure. Boire diminue le risque de toux irritative et permet d’éliminer les virus. Privilégiez les tisanes avec ½ citron chaud pressé et édulcoré d’une cuillerée à soupe de miel, c’est délicieux. Je conseille de les boire à la paille afin d’augmenter le contact avec la gorge douloureuse.
6. Aérez la maison, surtout l’hiver. En effet, votre intérieur est souvent plus pollué que l’extérieur de la maison. Évitez aussi la fumée de cigarette, très agressive et qui entretient l’irritation
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